J500 – F370
Within my Garden, rides a Bird
Upon a single Wheel —
Whose spokes a dizzy Music make
As ’Twere a travelling Mill —
He never stops, but slackens
Above the Ripest Rose —
Partakes without alighting
And praises as he goes,
Till every spice is tasted —
And then his Fairy Gig
Reels in remoter atmospheres —
And I rejoin my Dog,
And He and I, perplex us
If positive, ’Twere we —
Or bore the Garden in the Brain
This Curiosity —
But He, the best Logician,
Refers my clumsy eye —
To just vibrating Blossoms!
An Exquisite Reply!
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Dedans mon jardin, carrosse un Oiseau
Au moyen d’une unique Roue –
Dont les rayons Musiquent tel vertige
Qu’on le croirait Moulin en route –
Sans cesser jamais, il ne décélère
Qu’aux plus épanouies des Roses –
S’y restaure sans mettre pied à terre
Et louange, finie sa pause –
Jusqu’à toutes les épices goûtées –
Sur quoi son Cabriolet Fée
Chancelle en de distantes atmosphères –
Et je vais mon Chien retrouver,
Et Lui et Moi, nous demandons perplexes
Que si ç’eut lieu, nôtre l’effet –
Ou comptait le Jardin dans le Cerveau
Pareille Curiosité –
Mais Lui, qui est le meilleur Logicien,
Redirige ma vue boiteuse –
Aux Floraisons à peine frémissantes !
Une Réplique Délicieuse !
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J499 – F369
Those fair — fictitious People —
The Women — plucked away
From our familiar Lifetime —
The Men of Ivory —
Those Boys and Girls, in Canvas —
Who stay upon the Wall
In Everlasting Keepsake —
Can Anybody tell?
We trust — in places perfecter —
Inheriting Delight
Beyond our faint Conjecture —
Our dizzy Estimate —
Remembering ourselves, we trust —
Yet Blesseder — than We —
Through Knowing — where We only hope —
Receiving — where we — pray —
Of Expectation — also —
Anticipating us
With transport, that would be a pain
Except for Holiness —
Esteeming us — as Exile —
Themself — admitted Home —
Through easy Miracle of Death —
The Way ourself, must come —
_____
Ces belles – ces fabuleuses Personnes –
Les Femmes – défeuillées au loin
De notre Durée de vie familière –
Et les Hommes éburnéens –
Ces Garçons et ces Filles, Entoilés –
Qui sont toujours contre le Mur
En manière d’Éternel Memento –
Est-il Quelqu’un qui puisse en dire ?
Nous avons foi – en des lieux plus parfaits –
En train d’hériter des Délices
Par delà notre vague Conjecture –
Notre Estimation en vertige –
Nous ressouvenant, nous en avons foi –
Plus que Nous – en Bénédiction –
D’en Savoir – où nous n’avons que l’espoir –
D’en recevoir – où nous prions –
Et dans l’expectative – également –
À nous anticiper venir
D’un transport, si n’était la Sainteté
Qui ne saurait qu’endolorir –
Nous estimant être – tels qu’Exilés –
Eux-mêmes admis – sous le Toit –
Par le gracieux miracle de la Mort –
Qui doit être aussi, notre Voie –
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J498 – F368
I envy Seas, whereon He rides —
I envy Spokes of Wheels
Of Chariots, that Him convey —
I envy Crooked Hills
That gaze upon His journey —
How easy All can see
What is forbidden utterly
As Heaven — unto me!
I envy Nests of Sparrows —
That dot His distant Eaves —
The wealthy Fly, upon His Pane —
The happy — happy Leaves —
That just abroad His Window
Have Summer’s leave to play —
The Ear Rings of Pizarro
Could not obtain for me —
I envy Light — that wakes Him —
And Bells — that boldly ring
To tell Him it is Noon, abroad —
Myself — be Noon to Him —
Yet interdict — my Blossom —
And abrogate — my Bee —
Lest Noon in Everlasting Night —
Drop Gabriel — and Me —
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J’envie les Mers, sur quoi Il vogue –
J’envie à leurs Roues les Rayons
Des Chariots-là, qui L’emportent –
J’envie le Penchement des Monts
Qui ont les yeux sur Son périple –
Combien à Tous aisé qu’ils voient
Ce qui toujours reste interdit
Comme le Paradis – pour moi !
J’envie les Moineaux et leur Nid –
Ponctuant Ses distants chéneaux –
La riche Mouche, sur Sa Vitre –
Les heureux – les heureux Rameaux –
Qui juste au bord de Sa Fenêtre
Ont qu’ils jouent licence d’Été –
De Pizarro l’Anneau d’Oreille
N’aurait pu me la procurer –
J’envie le Jour – l’éveillant Lui –
Et les Cloches – par échos crânes
Lui disant Midi, tout autour –
Moi – fussé-je Midi pour Lui –
Quand d’interdit – ma Fleur – je frappe
Et que j’abroge – mon Abeille –
Qu’en la Nuit Sans de fin Midi
Ne me jette – avec Gabriel –
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J497 – F366
He strained my faith —
Did he find it supple?
Shook my strong trust —
Did it then — yield?
Hurled my belief —
But — did he shatter — it?
Racked — with suspense —
Not a nerve failed!
Wrung me — with Anguish —
But I never doubted him —
’Tho’ for what wrong
He did never say —
Stabbed — while I sued
His sweet forgiveness —
Jesus — it’s your little “John”!
Don’t you know — me?
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Il pressura ma foi –
L’a-t-il trouvée ductile ?
Agita ma ferme confiance –
Alors – lui céda-t-elle ?
Valdingua ma croyance –
Mais – l’a-t-il – démolie ?
Écartela – d’égarement –
Sans qu’un seul nerf – faillît –
Me pressura – d’Angoisse –
Mais jamais doute eus-je de lui –
Bien que la nature du tort
Jamais rien il n’en dît –
Percée – quand j’implorais
Sa clémence adorable –
Jésus – voici ton petit « Jean » !
Ne – Me – remets-tu pas ?
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