samedi 2 février 2013

J200 – F226

I stole them from a Bee –
Because – Thee –
Sweet plea –
He pardoned me!
_____

Je les volai à la Phalène –
Parce que – Toi –
Suave pourvoi –
Et elle a commué ma peine !
_____

J199 – F225

I’m “wife” – I’ve finished that –
That other state –
I’m Czar – I’m “Woman” now –
It’s safer so –

How odd the Girl’s life looks
Behind this soft Eclipse –
I think that Earth feels so
To folks in Heaven – now –

This being comfort – then
That other kind – was pain –
But why compare?
I’m “Wife”! Stop there!
_____

Je suis « épouse » – j’ai fini tout ça –
Tout cet autre état-là –
Je suis Tsar – je suis « Femme » maintenant –
C’est plus sûr en l’étant –

Qu’étrange semble la vie de Fillette
Derrière l’Éclipse fluette –
Je crois la Terre évoquer de pareils
Sentiments chez ceux – maintenant – au Ciel –

Pour ce que c’est l’aise ceci – alors
L’autre espèce-là – c’était à douleur –
Mais à quelles fins comparer ?
Je suis « Épouse » ! Désistez !
_____

J198 – F224

An awful Tempest mashed the air —
The clouds were gaunt, and few —
A Black — as of a Spectre’s Cloak
Hid Heaven and Earth from view.

The creatures chuckled on the Roofs —
And whistled in the air —
And shook their fists —
And gnashed their teeth —
And swung their frenzied hair.

The morning lit — the Birds arose —
The Monster’s faded eyes
Turned slowly to his native coast —
And peace — was Paradise!
_____

Une Tempête affreuse a escagassé l’air –
Les nuées étaient hâves, rares –
L’une Noire – comme d’une Cape de Spectre
Masquait Ciel et Terre aux regards.

Les créatures de pouffer sur les Toitures –
Et de siffler dans l’air –
Et d’effarer leurs poings –
Et de crisser des dents –
Et de fouetter leur frénétique chevelure.

Au matin allumé – les Oiseaux s’élevèrent –
Et du Monstre les yeux ternis
Revinrent lentement vers sa côte natale –
Et cette paix – fut Paradis !
_____

J197 – F223

Morning — is the place for Dew —
Corn — is made at Noon —
After dinner light — for flowers —
Dukes — for Setting Sun!
_____

Le matin – est le lieu pour la Rosée –
Les Gaudes – se font à Midi –
Lueur de l’après-dîner – pour les fleurs –
Griottes – pour le Jour enfui !
_____

J196 – F231

We don’t cry — Tim and I,
We are far too grand —
But we bolt the door tight
To prevent a friend —

Then we hide our brave face
Deep in our hand —
Not to cry — Tim and I —
We are far too grand —

Nor to dream — he and me —
Do we condescend —
We just shut our brown eye
To see to the end —

Tim — see Cottages —
But, Oh, so high!
Then — we shake — Tim and I —
And lest I — cry —

Tim — reads a little Hymn —
And we both pray —
Please, Sir, I and Tim —
Always lost the way!

We must die — by and by —
Clergymen say —
Tim — shall — if I — do —
I — too — if he —

How shall we arrange it —
Tim — was — so — shy?
Take us simultaneous — Lord —
I — “Tim” — and Me!
_____

Nous ne pleurons pas – Tim ni moi –
Nous sommes trop hautains –
Mais la nuit nous nous verrouillons –
Contre l’ami s’il vient –

Puis nos traits courageux cachons –
Au profond de nos mains –
Pour ne pas pleurer – Tim et moi –
Nous sommes trop hautains –

Non plus à rêver – lui ni moi –
Nous ne condescendons –
Simplement pour tout voir enfin
Notre œil brun nous fermons–

Tim – regarde ces Maisonnettes ! –
Mais, Oh, tant en hauteur !
Puis – nous tremblons – et Tim et moi –
Et de peur – que je pleure –

Tim – se met à lire un rien d’Hymne –
Puis tous deux en prière –
Plaisent à Monsieur, moi et Tim
Qui toujours s’égarèrent !

On doit mourir – à l’occasion –
Affirment les Pasteurs –
Tim n’y manquera pas – si – moi –
Moi de même – s’il meurt.

Comment donc procéderons-nous –
Tim – se tenait – si – coi ?
Prends-nous simultanés – Seigneur –
Moi-même – « Tim » – et Moi !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire