J154 – F173
Except to Heaven, she is nought.
Except for Angels — lone.
Except to some wide-wandering Bee
A flower superfluous blown.
Except for winds — provincial.
Except by Butterflies
Unnoticed as a single dew
That on the Acre lies.
The smallest Housewife in the grass,
Yet take her from the Lawn
And somebody has lost the face
That made Existence — Home!
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Hormis pour le Ciel, elle est un néant.
Hormis des Anges – esseulée.
Hormis pour certain Bourdon au long cours
Une fleur superflue soufflée.
Hormis pour les vents – une provinciale.
Hormis à la vue des Phalènes
Inaperçue comme un peu de rosée
Qui se repose sur la Plaine.
Ménagère la plus menue dans l’herbe,
Mais si vous l’ôtez du Gazon,
Quelqu’un se trouve privé du visage
Qui fit qu’Exister – fût Maison !
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J153 – F166
Dust is the only Secret —
Death, the only One
You cannot find out all about
In his “native town.”
Nobody know “his Father” —
Never was a Boy —
Hadn’t any playmates,
Or “Early history” —
Industrious! Laconic!
Punctual! Sedate!
Bold as a Brigand!
Stiller than a Fleet!
Builds, like a Bird, too!
Christ robs the Nest —
Robin after Robin
Smuggled to Rest!
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La poudre est l’unique Secret –
La mort, Celui-là seul
Dont tu ne peux rien découvrir
Où « vécut son Aïeul ».
Nul qui sût sa « ville natale » –
Jamais ne fut Gamin –
N’a pas plus eu d’ « Histoire ancienne »
Qu’aux jeux, un seul copain –
Industrieux ! Et laconique !
Ponctuel ! Et rassis !
Ancré plus que n’est une Flotte !
Comme un Brigand hardi !
Bâtit, aussi, comme un Oiseau !
Christ le contrebandier –
Pinson à Pinson qu’ils Reposent
Vient au Nid dérober !
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J152 – F182
The Sun kept stooping — stooping — low!
The Hills to meet him rose!
On his side, what Transaction!
On their side, what Repose!
Deeper and deeper grew the stain
Upon the window pane —
Thicker and thicker stood the feet
Until the Tyrian
Was crowded dense with Armies —
So gay, so Brigadier —
That I felt martial stirrings
Who once the Cockade wore —
Charged from my chimney corner —
But Nobody was there!
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Le Soleil ne cessait baissant – de s’abaisser !
Pour l’accueillir se haussaient les coteaux !
Quelle Transaction c’était, de son côté !
Quand de leur côté, c’était tel Repos !
Croissant de plus en plus intense la nuance
Dont le carreau de la vitre était teint –
La presse des pieds s’épaississait tant et tant
Jusqu’à heure où le coloris Tyrien
Se trouva si densément d’Armées investi –
À l’allure de Brigadiers si gais –
Que je fus remuée d’un émoi militaire
Une fois qui la Cocarde portai –
Sonnai la charge du coin de ma cheminée –
Mais sur Personne je me suis cassé le nez !
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J151 – F133
Mute thy Coronation —
Meek my Vive le roi,
Fold a tiny courtier
In thine Ermine, Sir,
There to rest revering
Till the pageant by,
I can murmur broken,
Master, It was I —
_____
Muet ton Couronnement –
Faible mon Vive le roi,
Cèle un rien de courtisan
Dans ton Hermine, Messire,
Qu’il y dorme révérant
Jusqu’à parade passée,
Quand je pourrai murmurer
Brisée – Maître, c’était moi –
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J150 – F154
She died — this was the way she died.
And when her breath was done
Took up her simple wardrobe
And started for the sun.
Her little figure at the gate
The Angels must have spied,
Since I could never find her
Upon the mortal side.
_____
Elle mourut – ainsi elle mourut.
Et quand son haleine cessa
Se chargeant de sa simple garde-robe
Vers le soleil s’achemina.
Sa petite figure au seuil des portes
Les Anges devaient épier,
Puisque jamais je ne pus la trouver
De ce côté où la mort est.
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J149 – F159
She went as quiet as the Dew
From an Accustomed flower.
Not like the Dew, did she return
At the Accustomed hour!
She dropt as softly as a star
From out my summer’s Eve —
Less skillful than Le Verriere
It’s sorer to believe!
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Elle alla sans bruit telle la Rosée
Quitte la fleur Accoutumée.
Au rebours de la Rosée, ne revint
Pas selon l’heure Accoutumée !
Elle tomba sans heurt telle une étoile
Quitte de mon été le Soir –
Moins habile que l’astre Le Verrier
C’est plus éprouvant de le croire !
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