J25 – F15
She slept beneath a tree —
Remembered but by me.
I touched her Cradle mute —
She recognized the foot —
Put on her carmine suit
And see!
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Sous un arbre elle reposait –
Par moi seule remémorée.
Quand je touchai son Berceau coi –
Elle se rappela du pas –
Vêtit sa livrée cramoisie
Et la voici !
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J24 – F13
There is a morn by men unseen —
Whose maids upon remoter green
Keep their Seraphic May —
And all day long, with dance and game,
And gambol I may never name —
Employ their holiday.
Here to light measure, move the feet
Which walk no more the village street —
Nor by the wood are found —
Here are the birds that sought the sun
When last year’s distaff idle hung
And summer’s brows were bound.
Ne’er saw I such a wondrous scene —
Ne’er such a ring on such a green —
Nor so serene array —
As if the stars some summer night
Should swing their cups of Chrysolite —
And revel till the day —
Like thee to dance — like thee to sing —
People upon the mystic green —
I ask, each new May Morn.
I wait thy far, fantastic bells —
Announcing me in other dells —
Unto the different dawn!
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Il existe invisible aux hommes un matin –
Ses jouvencelles sur pelouses au lointain
Observent leur mai séraphique –
Et tout le long du jour, en danses et en jeux,
En gambades que nommer jamais je ne peux –
Fêtent la saison mirifique.
S’y vont les pieds battant, à mesure menue
Qui ne vont plus foulant du village la rue –
Ni se perdant dans les forêts –
S’y trouvent les oiseaux que le soleil chercha
Quand quenouille d’hier oiseuse pendait là
Et les chefs d’été se ceignaient.
Jamais ne vis-je scène tant émerveillante –
Jamais de ronde telle en aire verdoyante –
Ni si sereins de tels entours –
Comme si les étoiles d’une nuit d’été
Venaient par hanaps de Péridot à trinquer –
Et festoyer tant qu’il fît jour –
À ton instar danser – chanter à ton instar –
Auprès de ceux du vert mystique – je m’enquiers,
En chaque neuf matin de mai.
J’attends tes prodigieuses cloches, à distance –
M’annoncer s’avançant aux vals de différence
Selon l’aube l’autre et la vraie.
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